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SEPTFONDS

Un village du Bas-Quercy en Tarn-et-Garonne, ancienne bastide du XIIIème siècle.

Des vies, des histoires, un patrimoine riche... 

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Tarn et Garonne

Depuis le 01/01/2022

CM1-CM2: 1968 - 1969

En ce moment, la Communauté de Communes du Quercy Caussadais propose dans ses locaux de la médiathèque de Septfonds (ancienne école), une exposition intitulée « L’école à Septfonds, toute une histoire ! ». 


Cette photo en est extraite et il est écrit : « Classe CM1 - CM2 – Année scolaire 1968-1969 ». Et bien sûr, elle me parle…


 Septembre 1968 – juillet 1969, c’était ma dernière année scolaire dans notre école communale. C’était surtout, pour nous tous, la fin de notre première décennie de vie dans le cocon villageois. A partir de l’année suivante, après des années passées dans les écoles maternelle et primaire, tout ce beau monde se vit éparpillé aux quatre coins du département, dans des Collèges d’ Enseignement Secondaires ou des Centres d’Etudes Techniques. Et 1969 fut un tournant pédagogique. Les années 1970 virent se modifier de façon considérable le paysage pédagogique de l’école primaire. L’école de la IIIème République, telle que nous la connaissions, commença alors à changer de visage...


Je ne sais pas s’il y avait des absents ce jour là mais il y a :
En haut, de gauche à droite :
Gilbert Conte, Pierre Ausset, Patrick Rébulida, Alain Cambon, Ovidio Organero, Jean-Marc Labarta, Jean-Louis Torres, Gérard Tabarly, Alain Charles, Marc Tabarly.


Au milieu, de gauche à droite : 
André Bolot, Alain Déramond, Jean-Luc Lonjou, (? Jeanot), Salvatore Sinopoli, Joël Diaz, Raphael Sinopoli, Bernard Ramond, Francis Vilfride,  Michel Préjet, Christian Sicard, (Christian Massip ?).


En bas, de gauche à droite : 
Guy Tabarly, Dominique Bouissières, Mireille Soulet, Arlette Cantegrel, Annie Cambon, Mercedes Lavado, Françoise Ammann, ( ? ), Annie Chaubet, Nicole Capelli, ( ? ), Brigitte Gouin. 


NB :  tous les noms me sont revenus spontanément à deux ou trois exceptions près qui ne me reviennent pas. Preuve qu’on n’oublie pas son passé. Si mes souvenirs sont bons, nous avions Mme Delbreil comme institutrice. Mais je pense qu’il y a là également quelques élèves (un peu plus âgés), de Mr Delbreil qui était instituteur-directeur de l’école.  Si quelqu’un relève une erreur, merci de me le faire savoir.

 

JML 12/12/2022

Dolmens de Finelle

Le dolmen de "Peyrelevade", un des quatre dolmens de Finelle, sous un tapis de feuilles de chênes. Rappelons-nous que ce que nous voyons n’est que la chambre funéraire. Elle était, à l'origine, recouverte d'un monticule de terre nommé tumulus ou de pierres formant un cairn. Ainsi la chambre était protégée et consolidée. Seule une entrée permettait son accès.


Ici, l'intérieur de la chambre funéraire est de plus en plus obstruée. Quant aux parois latérales appelées "orthostates", elles ont quasiment disparu au fil du temps sous l’amoncellement régulier de terre, de pierres et de feuilles. Seules les tables, ces pierres plates supportées par les pierres latérales, sont parfaitement visibles. 


Un tumulus naturel semble se reformer. Nous ne serons sans doute pas là pour le voir, mais si on laisse faire la nature, cette chambre funéraire sera progressivement ensevelie, retrouvant ainsi son aspect originel. Une carte postale des années 1900 la montre beaucoup moins "enterrée".  


RESPECTONS LES DOLMENS !


Un dolmen n’est pas un terrain de jeu. C’est une sépulture qui mérite tout le respect que l'on doit aux sépultures. Trop souvent, lors de passages devant nos dolmens de Finelle, je rencontre des personnes qui y marchent dessus, parfois qui y pique-nique dessous. Un vététiste a même été surpris se faisant photographier dessus avec son vélo ! Le summum est cette photo qui a circulé un moment montrant une personne nue faisant le poirier sur un des dolmens de Septfonds !?!?!? 
Ferions-nous la même chose sur la tombe de nos parents ou grands parents …?

L'église St Pierre-ès-Liens

Une longue histoire tourmentée...


La propriété de l’église « Sanctus Pétrus de Aliguérüs », contestée en 1269 au Chapitre de St Antonin, lui fut définitivement acquise peu de temps après. Plus tard, par une bulle de l’an 1345, le pape Clément VI confirme le Chapitre dans cette possession. L’église fut alors desservie par un recteur en même temps chanoine de St Antonin, jusqu’à ce que, par un traité de 1470, celui-ci fit l’abandon de toutes les prémices de la paroisse aux habitants qui se chargèrent désormais de payer les services d’un vicaire.


Un peu plus tard, devenue annexe de Monteils, le recteur renouvela ce traité en 1477 avec les habitants. De ce fait, par suite des engagements pris en 1470 et 1477 par ceux-ci, les réparations éventuelles de l’église restèrent à leur charge. 


Ce fut le cas lorsque des réparations furent faites et furent payées en 1554 par les habitants conformément à une sentence rendue par le juge de Villefranche de Rouergue qui confirma cette obligation.


Probablement à la suite des guerres de religion, l’église fut encore réparée en 1607. Un peu plus tard, quoique restant annexe du prieuré de Monteils, elle fut érigée en paroisse en 1687.


Placée sous le vocable de St Pierre-ès-Liens, l’église d’Aliguières se présente toujours aujourd’hui sous ce dernier aspect : une construction simple au plan rectangulaire, avec un chevet plat et un plafond lambrissé. Le portail d'entrée en plein cintre s’ouvre sur la façade ouest. Son mur de façade se termine en pignon en sa partie médiane et constitue un petit clocher à unique arcade. 


Jusqu’en 1977, le hameau d’Aliguières appartenait à St Antonin Noble val et son église vieillissait mal. Après son rattachement à Septfonds, le curé du village se mit en campagne et prit contact avec la municipalité. Le lambris fut refait à neuf, les murs furent ensuite décapés et rejointoyés. Un autel en pierre du pays fut mis en place, surmonté d’une croix en bois aux proportions bien étudiées. Plus récemment, cette croix a été déplacée sur le mur de gauche et remplacée par un tableau (2,00 m X 1,50m) non signé, probablement du XVIIème siècle, représentant La Crucifixion, après une restauration de l’œuvre voulue par l’abbé Pénavaire, dernier curé domicilié à Septfonds.


Sources :
-Photo JML - 2006.
- Serge S. - A.D. T.&G.
- Article de presse : L’église restaurée d’Aliguières
- Dictionnaire des Paroisses. P. Gaynes.

L'église du hameau de Lalande

Nous n’avons plus l’occasion de pénétrer dans l’église de Lalande, ce hameau de la commune de Septfonds (82). 
De gros travaux avaient été effectués il y a une quinzaine d'années en ce qui concerne la toiture et la réfection du mur-clocher, mais il s'est avéré un peu plus tard que le mal était plus profond que cela.    


En effet, un sol instable faisait imperceptiblement travailler la structure de l' édifice. Ceci rajouté à des sècheresses de plus en plus fréquentes, c'est tout l'ensemble qui s'en trouve fragilisé, ce qui nécessite certainement de lourds et onéreux travaux.  


C’est pourtant un petit bijou, dans son jus, qui conserve tout son charme, et même mieux, garde toute son âme, mais qui reste portes closes par sécurité. Il y a même la belle barrière de communion toujours en place malgré "Vatican II" terminé depuis 1965. C'est dire !


Lors de l’une de mes dernières visites en 2005, tout semblait avoir été figé depuis un siècle. Chaises, bancs, objets du culte, semblaient avoir servi la veille (depuis, par sécurité, bon nombres d' objets ont été protégés). Seules les toiles d’araignées omniprésentes un peu partout prouvaient que le lieu était inoccupé depuis fort longtemps.


Mais on pouvait encore sentir la présence de l’abbé Pigassou, le dernier abbé de la paroisse parti pour Loze en 1913, sermonner les Lalandais du haut de sa chère chaire.


Photos JML (07/10/2005) - Canon EOS 100D 18-135 mm

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